OM-1
Bonus : Test OM System OM-1
En complément du test paru dans notre guide printemps/été, nous vous proposons d’approfondir quelques fonctions clé et points forts de l’OM-1, premier boîtier sorti sous la bannière OM System. Un nouveau ténor du système Micro 4/3. Au menu, des images à 80 Mpxl, des rafales à 120 im/s, ou encore des poses lentes en plein jour, sans accessoires…
Haute résolution
Par défaut, la définition du capteur empilé BSI Live Mos de l’OM-1 est de 20 Mpxl. Mais, à l’instar de ce que permettaient déjà des modèles OM-D, comme l’E-M1 X ou l’E-M1 Mark III par exemple, il est possible d’aller plus haut. Beaucoup plus haut. Pour cela, il faut activer la fonction Prise de vue Haute résolution. Puis, deux choix sont possibles. Le premier, matérialisé par un logo avec un trépied, indique qu’il faut disposer de cet accessoire, ce qui permettra de générer des fichiers (Raw, Jpeg ou les deux), de 80 Mpxl (10368 x 7776 pixels) ; tandis que la seconde option, symbolisée par une main qui tient un appareil, indique qu’on œuvrera à main levée, avec à la clé, une définition de 50 Mpxl (8160 x 6120 pixels). Mais attention. Cette technique consistant à prendre huit images et les fusionner en une seule photo, convient uniquement sur des scènes vierges de mouvement. Elle est donc indiquée pour du paysage, de l’architecture, de la nature morte… mais pas de la photo d’action. Le risque étant, si un sujet mobile figure sur la scène, que cela se traduise par un flou sur le résultat final. Vous voilà prévenu !
Filtres ND au menu
Par défaut, la définition du capteur empilé BSI Live Mos de l’OM-1 est de 20 Mpxl. Mais, à l’instar de ce que permettaient déjà des modèles OM-D, comme l’E-M1 X ou l’E-M1 Mark III par exemple, il est possible d’aller plus haut. Beaucoup plus haut. Pour cela, il faut activer la fonction Prise de vue Haute résolution. Puis, deux choix sont possibles. Le premier, matérialisé par un logo avec un trépied, indique qu’il faut disposer de cet accessoire, ce qui permettra de générer des fichiers (Raw, Jpeg ou les deux), de 80 Mpxl (10368 x 7776 pixels) ; tandis que la seconde option, symbolisée par une main qui tient un appareil, indique qu’on œuvrera à main levée, avec à la clé, une définition de 50 Mpxl (8160 x 6120 pixels). Mais attention. Cette technique consistant à prendre huit images et les fusionner en une seule photo, convient uniquement sur des scènes vierges de mouvement. Elle est donc indiquée pour du paysage, de l’architecture, de la nature morte… mais pas de la photo d’action. Le risque étant, si un sujet mobile figure sur la scène, que cela se traduise par un flou sur le résultat final. Vous voilà prévenu !
Sans filtre, ND2, ND4, ND8, ND16, ND32, ND64
Détection de sujets
Les algorithmes de détection des visages et des yeux sont désormais devenus incontournables, au sein des systèmes autofocus des modèles récents. Dans les faits, cela fonctionne très bien, avec l’AF à détection de phase et de contraste de l’OM-1, qui repose sur 1053 points Cross Quad Pixel, ce qui signifie que chaque collimateur est en forme de croix, pour une détection accrue sur l’ensemble de la surface. Outre la détection de personnes ou d’animaux (distinction faite entre chats, chiens, et les oiseaux, qui ont droit à une case dédiée), l’OM-1 dispose de modes conçus pour détecter et suivre un train ou une locomotive ; des voitures ; ou bien des avions. La reconnaissance du sujet se matérialise par un cadre, dont la dimension épousera celle du sujet ; dans celui-ci, les collimateurs actifs verrouilleront la cible. Quelques essais effectués sur des avions, ou des trains, même en contre-jour, attestent d’une efficacité redoutable… même sur des oiseaux nichés dans des feuillages denses, le tout avec le superbe zoom M.Zuiko Pro 40-150 mm f/2,8 Pro.
La détection des oiseaux a parfaitement fonctionné, malgré les branches et feuillages tout autour du sujet.
Les menus dédiés à la détection de sujets dans l’OM-1.
Le collimateur vert indique l’endroit où la netteté a été effectuée, grâce la détection des trains, activée à la prise de vue.
Rafales de folie
La cadence est d’emblée impressionnante : 10 im/s (169 Jpeg Fine ou 139 Raw d’affilée), en obturation mécanique (plafonnée à 1/8000s). Avec la possibilité, dans les menus, de paramétrer cette cadence de 1s à 10s, par exemple à 7, si vous souhaitez une rafale plus modérée selon le type de sujet photographié. Mais l’OM-1, équipé du puissant processeur TruePic X, ne s’arrête pas là. En basculant en obturation électronique (1/32000s au maximum), vous accédez à des cadences totalement folles. Soit 20 im/s (116 Jpeg ou 108 Raw), tout en pouvant opter pour 5, 10, 15 im/s ; en mode SH2, la cadence passe à 50 im/s (97 Jpeg ou 96 Raw) ; on peut descendre à 25 im/s. Et si tout cela ne suffit pas, via le mode SH1, la cadence atteint 120 im/s (92 Jpeg ou 92 Raw), on peut aussi paramétrer ce mode à 60 ou 100 im/s. Mais dans ces conditions, pas de suivi de l’autofocus ni de l’exposition. OM System fournit une liste d’optiques compatibles avec ces différents modes, par exemple pour le SH2 : M.Zuiko Digital ED 12-40 mm f/2,8 Pro, M.Zuiko Digital ED 12-40 mm f/2,8 Pro II ; ED 12-100 mm f/4 IS Pro ; ED 40-150 mm f/2,8 Pro ; ED 150-400mm f/4,5 TC 1,25x IS Pro ; ED 300 mm f/4 IS Pro.
Et si lors d’un affût, vous guettez le moindre battement d’aile d’un oiseau sur le point de décoller, vous pouvez actionner le mode Pro Capture : dès que vous enfoncez le déclencheur à mi-course, une série d’images est enregistrée dans la mémoire-tampon du boîtier, à 120 im/s ! Une fois que vous appuyez à fond, les photos stockées en amont sont enregistrées, avec la séquence liée au déclenchement. Ou comment ne plus manquer l’instant décisif…
Série d’images prises avec le mode Rafale SH1 à 120 im/s. AF et AE fixes durant la prise de vue.
Série d’images prises avec le mode Pro Capture : la mémoire tampon enregistre les images dès qu’on presse le déclencheur à mi-course.
Focus stacking
Le principe de cette fonction est bien connu des adeptes de la macro ou proxi photographie. Il consiste à optimiser la zone de netteté sur l’ensemble d’une composition, en prenant toute une série de photos avec différentes mises au point, que l’on va ensuite assembler en une seule photo. Cela fonctionne donc bien pour des sujets pris au plus près, ce qui engendre naturellement des flous importants. Mais on peut tout aussi bien densifier et donner un peu plus de consistance à un paysage, en utilisant cette fonction. Illustration avec cet assemblage, effectué avec le logiciel spécialisé dans le Focus Stacking, Helion Focus (PC ou Mac), ici dans sa version 8. Prises au téléobjectif, les différentes vues ont moins d’impact, prises individuellement, en raison d’un flou important autour de la zone de mise au point. Une fois l’assemblage effectué, on voit que la netteté est homogène, sur l’image de droite, ce qui rend sa contemplation plus agréable. Vous pouvez toujours essayer cette fonction. Dans le pire des cas, même si le résultat final ne vous convient pas en post-production, vous pourrez toujours conserver l’une des photos de la série…
Le logiciel Helicon Focus est le spécialiste de la fusion d’images en Focus Stacking ; ici, la série de huit photos a été réalisée sur pied avec le mode Focus Stacking de l’OM-1.
Longues focales
L’un des avantages du système Micro 4/3, tient dans le coefficient x2, induit par la taille du capteur (17,3 x 13 mm) pour retrouver l’équivalent 24 x 36. Les amateurs de photo sportive ou animalière, nécessitant souvent d’aller chercher un sujet lointain, le savent bien. Le choix en matière de téléobjectifs est très vaste, au sein des gammes Lumix G (les optiques sont pleinement compatibles sur les appareils OM System, seule la double stabilisation ne fonctionnera pas, uniquement celle du boîtier) et M.Zuiko. Ultra compact (116,5 mm) et léger (423 g) et abordable, le 75-300 mm f/4,8-6,7 II, équivalent à un 150-600 mm, est un modèle incontournable. Si vous souhaitez aller plus loin en matière de construction et de performances, le 40-150 mm f/2,8 Pro, qui se comporte comme un 80-300 mm, est un must, pour toutes les applications, y compris le portrait ; il est compatible avec les convertisseurs, pour aller chercher les sujets à de plus longues distances. Plus récemment, le 40-150 mm f/4 Pro, un brin lumineux, mais plus compact, est apparu et constitue un bon compromis. Si vous aimez les focales fixes, le 300 mm f/4 IS Pro, équivalent à un 600 mm, vous séduira par la qualité du piqué dès la pleine ouverture, et la stabilisation IS pourra être combinée à celle sur cinq axes, logée dans l’OM-1. Ces trois derniers modèles bénéficient d’une protection renforcée contre les intempéries. Enfin bien sûr, le roi des zooms téléobjectifs est l’exceptionnel 150-400 mm f/4,5 TC1,25x IS Pro, qui abrite à la fois un convertisseur, la stabilisation, et une formule optique savamment conçue. Le top du top, vendu à un tarif d’élite.
Ces trois exemples ont été pris avec le zoom M.Zuiko 40-150 mm f/2,8 Pro, couplé avec un convertisseur 1,4x.